Le choix

Les parents qui font face à la T21 se retrouvent confronté à un choix

• Garder et élever l’enfant
• Mener à terme la grossesse en vue d’un abandon
• Recourir à une IMG (interruption médicale de grossesse)

Le nombre de naissances d’enfants trisomiques a été divisé par trois ces dernières années. Or le nombre de fœtus touché est en augmentation en raison du nombre important de grossesses tardives.

D’après l’INSERM entre 1980 et 1990 le nombre de caryotypes fœtaux a quintuplé passant de 5000 à 25000 actes, mais le nombre d’enfants nés trisomiques reste stable. Sur cette constatation un diagnostic plus systématique par caryotype a été mis en place en 1991. Passé 38 ans, les femmes se voient présenter systématiquement et gratuitement une amniocentèse. Et depuis 1997, le tri test est proposé à toutes les femmes enceintes. Selon la direction générale de la santé "ces mesures ont permis  en 1999 de dépister 1405 trisomies (sur 84 434 caryotypes effectués) et ont  diminué le nombre de naissance d’enfants trisomiques".

Il a été constaté que le diagnostic systématique peut conduire les femmes à choisir une IMG, telle est la situation observée en France et en Europe quand la loi le permet. On note alors une augmentation des IMG

Dans Liberté Politique, Pierre-Olivier Arduin revient sur l'actuel travail de perfectionnement des tests de diagnostique prénatal qui fait craindre une forte accélération de l'eugénisme anténatal.

En France, le Conseil d'Etat avait pourtant reconnu en 2009 que l'eugénisme pouvait se manifester comme "résultat collectif d’une somme de décisions individuelles convergentes prises par les futurs parents" (Cf. Synthèse du 06/05/09).  Il ajoutait que la suppression de 96% des enfants trisomiques 21 dépistés révélait l'existence "d'une pratique individuelle d'élimination presque systématique".

Le choix des parents n'appartient qu'à eux seuls, et ils ne doivent, en principe n'être influencé par qui que ce soit.